Contrairement aux voitures, la moto ne possède pas de pare-chocs. En conséquence, le conducteur d’un tel engin est très exposé. Dans le but de protéger au mieux les conducteurs de moto, la loi exige le port de certains équipements. Il s’agit du casque, des gangs et du gilet jaune. Voici les obligations et conseils relatifs à l’usage de ces équipements.
Le casque de protection
Le casque est le tout premier équipement pour moto obligatoire. Il est exigé aussi bien pour le conducteur principal que pour un éventuel passager. En effet, le port du casque moto est régi par la loi du 1er juillet 1973. Elle stipule que tous les chauffeurs de moto doivent porter un casque de protection homologué selon la norme E22 ou NF S72.305. Il existe 5 types de casques pour moto :
- Le casque intégral ;
- Le casque jet ;
- Le casque modulable ;
- Le casque cross-over ;
- Le casque tout-terrain.
En raison du grand niveau de protection qu’il propose, le casque intégral est fortement conseillé. Par ailleurs, veillez à choisir un casque qui correspond à votre taille et à votre morphologie. Il ne doit pas être trop lourd. Aussi, il faut savoir que l’homologation des casques de moto varie en fonction des pays (exprimée en chiffre) et de la catégorie de protection (exprimée en lettre). Par exemple :
- La lettre « P » représente un casque homologué intégral ;
- La lettre « J » représente un casque « jet » sans mentonnière ;
- Les lettres JP représentent un casque à la fois intégral et jet.
En France, le refus de porter le casque ou l’usage d’un casque non homologué est puni par le retrait de trois points sur le permis de conduire. Par ailleurs, le contrevenant peut subir une amande pouvant atteindre 130 euros. Par ailleurs, le non-respect de la législation en vigueur concernant les casques moto donne le droit à votre assureur de réduire le montant d’indemnisation en cas d’accident.
Les gangs pour moto
Depuis le 20 novembre 2016, le port des gants pour moto est obligatoire. En fait, il s’agit de l’application de la loi du 2 octobre 2015. En conséquence, tous les motards doivent porter des gangs certifiés EPI, CE ou NF lorsqu’ils roulent. Comme le casque, il protège le motard sur la route. Toujours dans le sens d’optimiser leur sécurité, les motards ont la possibilité de souscrire à une assurance moto pour une journée s’ils ne conduisent que de manière occasionnelle.
En effet, les gangs constituent en protection contre le froid et les petites projections. Par ailleurs, la transpiration peut faire glisser la main au cours d’une manœuvre. Le port des gangs permet à la main de ne pas être directement en contact avec le guidon, donc d’éviter de tels incidents.
Il existe plusieurs types de gangs. Toutefois, les gangs en cuir sont les plus recommandés. Pour le choix de son gang, il faut trouver le parfait équilibre entre la dextérité, le confort, l’épaisseur et la sensibilité. Un gang trop épais ou trop fébrile peut altérer la qualité du pilotage. En principe, le gant pour moto doit non seulement protéger la main, mais aussi la garder au chaud et lui permettre de sentir les commandes.
Le gilet jaune
Depuis le premier janvier 2016, le port du gilet jaune en cas d’arrêt forcé ou d’accident est obligatoire. Cela stipule que le motard n’est pas obligé de le porter pendant la conduite. Toutefois, il doit le garder à portée de main pour ne pas causer un double accident.
Comme pour les automobilistes, le gilet jaune permet au motard arrêté sur la route d’être plus visible. Il permet de mettre aussi le motard ainsi que les différents usagers de la route en sécurité.
En définitive, la loi exige le port obligatoire de trois équipements : le casque, le gilet jaune et les gangs. Néanmoins, d’autres équipements sont recommandés pour renforcer la sécurité du motard. Il s’agit du pantalon, des bottes, du blouson et du gilet airbag.